Bonjour,
Pour les appels de fonds, le problème est plus mineur.
Pour la simple raison que les appels de fonds sont fait sur la base d'un budget prévisionnel, réalisé plusieurs mois avant.
On sait que les dépenses réelles ne pourront pas coller exactement avec ce prévisionnel.
C'est donc pour cela qu'en fin d'année, il y a un mécanisme de régularisation qui rééquilibre l'avance des copropriétaires via ces appels de fonds en fonction de ce qu'ils auraient vraiment du payé.
Donc, dans ce contexte, s'il manque quelques centimes d'appels de fonds sur l'année, ce n'est pas vraiment critique.
C'est en effet plus problématique dans le cas de la ventilation de charge.
En effet, comme vous l'évoquez dans votre exemple de facture d'eau, il pourrait resté quelque centime de trop ou manquant au moment de l'écriture de ventilation de fin d'écriture.
Notons déjà, qu'au moment de la régularisation, le calcule ne se fait pas facture par facture, mais sur une globalité catégorie de charge par catégorie de charge.
Cela évite déjà que d'éventuelle surplus ne se cumule.
Mais on pourrait quand même avoir quelque centime de décalage à la fin de l'exercice.
Actuellement, dans ce cas, ces centimes résiduelles sont attribués (en + ou en -) au copropriétaire ayant le plus gros tantième dans la catégorie de charge.
A priori, c'est à lui que l'erreur sera la plus faible par rapport à son budget annuel.
Mais il est vrai que cette façon de faire n'est pas académique et n'est non plus tout à fait satisfaisant.
Si l'on voulait être puriste, il faudrait définir dans la comptabilité un compte de réserver d'arrondis (un compte du genre 107xxx peut-être).
Ainsi, ces décalages d'arrondis alimenteraient une petite réserve et on pourrait espérer que sur plusieurs année, ce compte se compense.
Or, ce genre de compte n'a pas été prévu par le législateur dans le plan comptable officiel des copropriétés (
Nomenclature des comptes
).
Donc, quelque part, quoi que l'on fasse, on est pas dans les clous